Installée au pied du djebel Oukaïmeden, à l’altitude 2650 mètres, cette station de sports d’hiver est la plus haute station d’Afrique du Nord. Avec le refuge du CAF (Club Alpin Français), quelques hôtels et gros chalets de pierre, il règne en cette saison sur le haut de « l’Ouka » un silence et une immobilité de toute beauté.
Les remontes pentes pour le ski sont arrêtés depuis 2018 mais l’hiver venu, cela n’empêche pas les marocains des environs et de Marrakech de s’adonner aux plaisirs de la montagne: glissades, photographies dans la neige, tajine en plein air… et malheureusement au grand damne des locaux abandon de leurs déchets dans la nature.






A voir et à faire à l’Oukaïmeden:
– pratiquer l’escalade. Il paraît qu’une agence hollandaise a développé une application pour trouver les spots.
– se reposer et contempler la plaine du Haouz en fin de journée depuis le belvédère
– marcher dans les azib, de petites maisons de pierres occupées chaque année à partir du 10 août par les familles de toutes les vallées lors des transhumances
– observer la flore et la faune locale: renard, lièvre, serpent, scorpion, oiseaux que nous ne saurons nommer mais il paraît qu’en hiver c’est un lieu convoité pour l’observation ornithologique. Nous reconnaissons tout de même le Choucas non des Tours de Mt St Eloi mais de l’Atlas!
– visiter l’observatoire astronomique et discuter avec des hommes qui travaillent là.Vous pourrez voir ici le site d’un photographe passionné rencontré ici www.astromaroc.com. La montagne est un lieu idéal pour regarder les étoiles. A tel point que les scientifiques des 4 coins du monde ont installé des coupoles et de sophistiqués matériels d’observation céleste.
– se balader autour des chalets, près du barrage, à la recherche des gravures paléo-berbères sur les dalles de pierres rouges, gravures pastorales datant du néolithique Berbère (environ Vème millénaire av J.C.) qui ont fascinées Luc dans les années 90 (voir article retrouvailles https://brevart-venture.com/2023/07/05/32-ans-comme-si-cetait-hier/)












On peut lire sur le site du parc national: Entre l’âge de pierre et l’âge de bronze, des artistes pasteurs transhumants ont gravé de nombreuses figures sous forme de gravures rupestres, témoignant de leur mode de vie. On peut encore observer aujourd’hui, notamment dans la région d’Oukaïmeden, des illustrations d’armes métalliques avec des hallebardes, des poignards, des pointes et des boucliers. Dans ces illustrations, la faune domestique et sauvage est également bien représentée : bovidés, éléphants, félins, serpents, etc. De même, les figures anthropomorphiques sont nombreuses. On ne sait pas avec certitude quels outils étaient utilisés pour réaliser ces gravures, mais des chercheurs pensent que ces artistes utilisaient des ciseaux en silex.





superbe !!!
A voir T et S grimper sur ces rochers, cela me rappelle ces moments où, enfant, j’escaladais les sommets de ma région natale, à m’en écorcher les genoux, me bleuir les tibias, cueillir quelques amandes fraîches.. Merci de raviver ma mémoire!
Au plaisir de suivre vos prochaines étapes!
Merci de votre message. Cela me touche que vous (tu?) partagiez ces souvenirs avec nous.