En 1991 Houssain et Iza me récupéraient à l’aéroport de Marrakech, et à bord de leur petit Land-Rover rouge nous montions directement à la tombée de la nuit à l’Oukaïmeden où je découvrais par avec fascination des gravures rupestres qui me mèneront à parcourir l’Atlas durant plus d’une décennie.
32 années ont passé, durant lesquelles nous avons forgé une amitié fraternelle jalonnée de souvenirs impérissables.




Pour le premier jour de notre tour du monde nous avons retrouvé Houssain qui nous attendait à l’aéroport avec son Land-Rover (le même modèle mais en noir) pour monter directement à la tombée de la nuit à l’Oukaïmeden…comme un recommencement.
Les mêmes sentiments, les mêmes ressentis qu’autrefois m’envahissent, la chaleur accablante de la descente sur le tarmac, le bruit de Marrakech, les premières images de la vie locale, le paysage qui évolue vers les hauteurs de l’Atlas, les femmes et les enfants de cette première nuit berbère dans les phares de la voiture.
Arrivés à Oukaimeden à presque 2700 m d’altitude, nous nous couchons sous une des plus belles voûte céleste de la planète.
Le réveil face à l’Angour 3625m est toujours sublime, le ciel immensément bleu, le plateau verdoyant de l’Oukaimeden attendant les transhumances…. Les décors est planté pour cette première étape dans le Haut Atlas.

Je voyage dans le temps et me retrouve 30 ans en arrière lors des expéditions que j’ai mené à la recherches des gravures dans les trois grands sites rupestres de l’Atlas que sont L’Oukaimeden, le Yagourt dans le massif du Toubkal et le Tizi’n Tirghiyst dans le djebel Rat.


Expéditions inoubliables avec Pierre Vandrotte et Elaine Ling qui me permettrons de répertorier plus de 3000 gravures et d’éditer aux éditions du Transvaal 5 ouvrages d’artistes que je redécouvre dans la bibliothèque d’Houssain.
Mais cette fois c’est en famille que nous sommes partis pour un trek vers les hautes vallées de Tacheddirt et de l’Oussertek pour retrouver la famille et les amis qui ont construit notre histoire avec le Maroc sur trois décennies.
Les retrouvailles dans la vallée d’Oussertek sont à chaque fois chaleureuses et toujours autour d’un thé, on s’y remémore les temps passés, et les « adieux à la prochaine Inchallah» sont toujours émouvants.
Je pourrai pour chacun d’entre eux vous raconter une anecdote, une histoire, mais ils sont si nombreux, je me contenterai de portraits qui en disent tout autant.














magnifiques portraits, on vous embrasse
catherine pier Marie Lou avril
Merci Luc pour le partage, une histoire qui se prolonge vous vous.
Dans les photos, on voit le sourire dans chaque visage On sent que c’est des gens simples, probablement pas très fortunés mais prêts à partager
Merci Laurence et Luc de nous faire partager votre tour du monde. Les récits sont passionnants.
Coucou, trop contents de pouvoir vous raconter ce que nous découvrons. Nous ferrons notre possible car les connections internet sont aléatoires. On vous embrasse depuis l’océan. Les 4B
Nous nous souvenons bien de cette période où les gravures rupestres inspiraient nos imaginaires et suscitaient nos créations.
Bons moments et belles rencontres.
Je m’y perds un peu dans votre blog, mais c’est l’occasion d’errer en survol de vos pérégrinations !
Une véritable invitation au voyage tout en sauts dans le temps, tout en morceaux dans l’espace.