Thaïlande, de Jules Verne à Daniel Defoe

par | 1 Déc 2023 | Au jour le jour | 1 commentaire

De l’univers de « Vingt mille lieues sous les mers »  avec l’exploration des fonds sous-marins à celui de « Robinson Crusoé » avec la vie dans une cabane sur une plage du bout du monde, la Thaïlande sera une parenthèse que je vous partage façon carnet intime.

Prendre des vacances et préparer la suite du voyage

Comme écrit dans la rubrique Culture et Traditions du guide Lonely Planet que j’emprunte lors d’une traversée en bateau à un étudiant français en année de césure, « il est facile d’aimer la Thaïlande ». En arrivant, nous n’avons pas vraiment de programme précis prédéfini. Notre trajectoire va vers le Sud car nous rejoindrons ensuite l’Indonésie. Nous venons de passer un mois et demi en Inde et au Népal et nous avons besoin de nous poser, pour moi de prendre des vacances. Nous avons jusqu’à un mois devant nous dans ce pays réputé pour sa population accueillante, sa gastronomie et ses îles aux plages de rêve.

Nos prochains échanges de maison sont prévus à Singapore puis mi-décembre à Bali et finalement pour finir 2023 en Nouvelle Calédonie où nous partirons pour les fêtes. Notre mois de novembre s’annonce lui sous les cocotiers avec un échange de rêve dans un eldorado du tourisme à Dolphin Bay. Ici les plages et les paysages cartes postales ont fait la célébrité de la destination. Je suis un peu perturbée d’entrer dans une carte postale thaïlandaise, moi qui suis habituée à des vacances aux Acores où les piscines sont naturelles et les équipements hôteliers rares . Nous sommes en basse saison, il pleut régulièrement et le peu de monde laisse penser que le covid à laissé des traces (finalement on apprend que non ils ont retrouvé la fréquentation d’avant 2019).

J’ai très envie de partager avec Luc, Tomé et Séraphin la pratique du sport de mes 20 ans, la plongée sous-marine. Alors nous mettrons le cap sur une île idéale pour cela:  Koh Tao (Koh signifie île en Thaïlandais). Comme à Barcelone où à Venise, j’espère me sentir voyageuse et pas seulement touriste. Pas facile dans un pays où le tourisme de masse conditionne les pratiques et où le domaine représente 10% du PIB. 

Tous les ingrédients sont là pour plaire à Tomé et Séraphin: des diners au restaurant tous les jours, des activités nautiques et la découverte d’un nouveau sport, des infrastructures plus modernes qu’au Népal, des plages et des piscines…

Notre itinéraire sera celui-ci:

2 jours Bangkok. Entre street food et massage de pieds. Je me sens comme une baroudeuse qui pose son sac à dos.

6 jours à Sam Roi Yot dans une villa avec piscine dans un resort de Luxe (en Homeexchange quelle chance!). Je me sens comme comme une touriste.

2 jours à Chumpon dans un Homestay au bord de la rivière. Je me sens comme une éthnologue.

6 jours sur l’île de Koh Tao, la Mecque de la plongée où nous passerons et réussirons notre Openwater. Évidemment je me sens comme un poisson dans l’eau.

6 jours sur l’île de Koh Phangan à vivre à la Robinson. Je me sens ballottée par les vagues et abasourdie par leur bruit sur les rochers. Comme Crusoé, je m’adapte.

2 nuits à Koh Samui dans un hôtel au prix dégriffé. Je me sens fatiguée.

Vol pour Singapour où Luc nous décroche un super appartement où nous reprenons une vie « normale » (vivre dans un appart, manger à la maison, dormir dans les chambres des jumeaux de la famille, avoir un chat, prendre le métro…). Je me sens très heureuse de tout ce que nous vivons.

Dolphin Bay Resort

Luc nous a trouvé une opportunité un prêt d’un logement de standing à quatre heures de Bangkok. Cet échange de maison est assez différent des précédants car c’est une villa avec piscine dans un resort. Un lieu tout droit sorti d’un magazine, parfaitement équipé pour les familles avec enfants en bas âge. Un échange de maison bien particulier puisqu’il ne s’agit pas du lieu de vie d’une famille mais d’un lieu de vacances. Les enfants sont ravis car, encore une fois, nous n’aurions pas les moyens de louer ce genre de lieu. La diversité fait parti de la magie de ces échanges de maisons.

Durant cette semaine Luc travaille beaucoup à la programmation du voyage. Il prépare nos prochaines destinations: une escale à Singapor qui « rappelle l’escale à Dubaï, en mieux » nous dira Séraphin et trois semaines en Indonésie (Swalesi du Sud, les volcans de Java et une semaine en échange de maison près d’Ubud à Bali), Luc avance également sur notre périple en l’Amérique du Sud et en Amérique Centrale… Quelle chance nous avons!!!

Au bord de la rivière à Chumphon

L’embarquement pour Koh Tao se fait dans cette ville où Luc nous réserve un lieu incroyable, Riverside Homestay. Nous partageons la vie d’une famille et assistons surtout au balais incessant des bateaux de pêche, et sommes témoins de ce que vivent les hommes embarqués pour les campagnes de pèche.

La découverte de la plongée par Séraphin

En arrivant a Koh Tao nous avons voulu plonger et nous avons trouvé Aqua Tao un club de plongée francophone où nous avons commencé notre niveau 1 qui nous permet de plonger à 18 mètres. Nous avons passé la formation à 4, les 4B, sur 2 jours et demi. Après des cours de théorie en salle et des exercices à trois mètres de profondeur tranquillement posés sur le sable blanc, nous faisons notre première « vrai » plongée sur le site de Twins. Il n’y a pas de hasard! Nous avons adoré et nous repartons vers White Rock qui est le site le plus visité au monde. Sous l’eau c’est un florilège de poissons à faire pâlir Nausica ! Sur et autour d’un somptueux récif coralliens, se sont à quasi profusion mérous, barracudas, balistes titans, poissons ange, et des centaines d’autres variétés dont je ne connais pas les noms… un rêve 18 lieux sous la mer !

Un bout du monde, « mon plus bel atelier » dira Luc

Mais la saison des pluies fait que l’humidité est extrême et rapidement Luc devra cesser de dessiner et de peindre car le papier est devenu trop humide. A « Mai Pen Rai »-Bungalow, ce qui signifie » peu importe tout va bien », rien n’a réellement d’importance et la semaine, bien qu’agitée par les vagues, passera très vite.

Je me sens chanceuse car en ayant des plages quasi désertes, des rencontres improbables sont possibles, comme ce magnifique serpent noir qui rejoint la rivière et passe à proximité d’un gars allongé dans un hamac au raz du sol…ou ce varan aperçu en bords de route depuis notre scooter. Je ne sais pas si la nature a repris ses droits grâce à la crise sanitaire comme on l’entend souvent dire, mais ici la rencontre avec des animaux sauvages pourrait devenir un nouvel argument d’attraction touristique.

1 Commentaire

  1. ERIC BRÉVART

    On a pas vu le magnifique serpent noir !!! Bises à tous !!

    Réponse

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