Sur les traces de « Shere Khan » et du Rhinocéros unicorne… Chitwan

par | 17 Nov 2023 | Au jour le jour | 6 commentaires

Un lieu très inspirant et très ressourçant nous attend après le trek des Annapurnas. 

Au pied de l’Himalaya, à 6 heures en bus de Pokhara, persiste un des rares vestiges encore préservé de la région du Terail: le parc national du Chitwan créé en 1973 et reconnu au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1984

Le Chitwan, qui signifie « au coeur de la jungle » se compose de zones de forêts denses tropicales et de bush de hautes herbes, le parc abrite une flore abondante et d’une faune unique. 

Nous nous installerons au Bambi Chilling house au bord de la rivière Rapti juste en face du parc, tenu par une famille de l’ethnie Tharu. La guest house propose des lodges sur pilotis surplombants les eaux grouillantes de vie de cet affluent du Gange . Les chambres sont simples et minimales mais propres, de deux jours prévus, finalement nous y resterons 5 jours tant le lieux est paisible, reposant et idéal pour l’observation de la nature. Imaginez: que ce soit de la petite terrasse de nos chambres, des espaces communs ouverts sur la nature, et même de la salle de bain extérieur, tout est propice à l’observation de la rivière et au delà, de la jungle.

Le paysage fluvial avec au loin des collines couvertes de forêts, est d’une beauté et d’un calme fascinant. Parfaitement orienté plein sud nous profitons de levés et de couchés de soleil tout à fait sublimes et dignes des ambiances d’Out of Africa. Dans notre petit coin le long de la berge, entre Sahaura et le village des « Tharus », presque loin des hommes. Le patron Ait Singh Lama, observe avec ses hôtes, la vie qui l’entoure. Dès notre arrivée, il nous montre à la jumelle une tortue à long cou et un crocodile se prélassant sur l’autre berge, et le premier soir dans le vaisseau de sa lampe torche notre premier rhino qui remonte tranquillement sur la berge et s’enfonce dans la jungle… Nous resterons les 5 jours collés à nos jumelles en nous adonnant à l’art de l’affût, pour lequel nous avons encore à progresser, en effet les jours suivant c’est toujours Ait Singh Lama qui le premier repère au loin deux éléphants sauvages se baignants dans la rivière, ou nous montre le premier couple de Ruddy Shelduck annonciateurs des grandes migrations saisonnières.

D’une famille Tharu, Ait Singh Lama est de ceux qui ont su concilier leur culture et l’adaptation à l’économie du tourisme. Il faut savoir qu’avant le parc, les « Tharus » vivaient dans et de la jungle. Dans les années 70 à la création du parc le gouvernement népalais n’a pas fait dans la demi mesure et a tout simplement rasé les villages autochtones existants et déporté au delà des limites du parc les Tharus qui vivaient de la jungle leur imposant l’abandon de leurs pratiques pour maintenant survivre de l’autre coté de la rivière.

Il nous propose très vite d’aller découvrir le parc à la recherche des Rhinocéros et qui sait du fameux tigre du Bengale. Tout excités nous acceptons et passons notre première nuit pleine des rêves du livre de la jungle de notre enfance, bercés par les chants d’oiseaux inconnus et par les sons lointains des rhinocéros mécontents …

Au petit matin, alors que la rivière embrumée s’éveille aux lueurs du soleil levant, nos deux guides Tharus nous attendent pour une journée qui s’annonce comme une aventure à la « Indiana Jones ! »

Dans le parc de Chitwan, deux guides sont imposés par les autorités pour des questions de sécurité, un devant et un derrière par groupe de 4 pour pallier à toute attaque de tigre ou charge de rhinocéros ! On ne voit pas comment ils feraient avec leur bâton si réellement cela arrivait, mais en tout cas ça met dans l’ambiance pour la journée … il faudra être sur nos gardes.

À 7 heures du matin par une lumière encore blanche nous montons dans la pirogue et nous nous laissons tranquillement emportés par le courant de la rivière, juste à la sortie du village deux éléphants et leurs cornacs traversent la rivière chargés de hautes herbes fraîchement coupées, l’image est magnifique comme dans un catalogue… doucement la pirogue glisse, nous sommes tendus car il ne faut pas chavirer, l’embarcation est instable mais nous trouons l’équilibre et pouvons très vite passer notre regard de gauche à droite pour observer de nombreux oiseaux, King-fisher, Héron, Marabout d’Asie, Martinets des berges, Ibis noir, Cigogne épiscopale etc. Notre premier Gavial du Gange cet étrange crocodile au museau éffilé qui ne se nourrit que de poissons, un très beau spécimens d’au moins 2m50, à peine plus loin sur un banc de sable un « Cros Grocodile » sur les bord de la rivière Ripti se tapi ! Au bas mot près de trois mètres de long et pas trop l’envie d’aller le caresser. On apprendra plus tard qu’il y a régulièrement des accidents de locaux qui se font dévorer un steak ou une jambe en allant jeter leurs filets de pêche ! Pas trop envie d’aller à la pêche aujourd’hui!

Après une heure d’une lente descente sur la rivière nous accostons pour nous enfoncer à pied dans la jungle. Avant toute chose petit brief de nos guides sur la nescessité de rester groupés en file indienne, d’être silencieux et attentifs à tous les bruits, et de ne pas paniquer si l’on se retrouve face à face avec un rhino, un ours ou un tigre… promis si ça nous arrive on fera comme si de rien ! Et nous voilà partis à « la recherche du cadran de notre destinée » si destinée il y a. Pas à pas nous avançons, nos sens en alerte, prêts à rencontrer le maître de la jungle. Au bout d’une heure toujours rien, la jungle reste muette, seuls quelques magnifiques Red Cotton bug et de très impressionnants « cacas de rhinocéros » attireront notre regard. Nos guides se frayent un passage et nous nous approchons d’un point d’eau où les rhinocéros aiment à se vautrer dans la boue… toujours rien, mais d’imposantes empreintes de perissodactyles nous attestent de sa présence, Chut! Dans le silence de la forêt, à quelques distance d’où nous nous trouvons un rugissement rauque et sourd nous fige, des craquements de branche, quelques bruissements puis plus rien… un ours noir est passé non loin de nous et heureusement qu’il ne nous à pas croisé car il est parait-il pas commode.

Premier frisson de jungle pour toute la famille, et nous continuons plus profond, nos sens sont maintenant aguerris et nous pouvons voir entre les arbres les macaques qui s’affairent, ou au loin reconnaître le soufflement d’une femelle rhino et de son petit foulant les hautes herbes du bush. Un affût pour espérer voir « Sherkan » se rafraîchir à la rivière ne donnera rien et nous rejoignons une tour d’observation pour la pause dejeuner. Nous pourrons y relâcher notre attention et même faire quelques minutes de sieste. Je ne sais pas si c’est l’attention soutenue, l’éventualité de devoir nous défendre, nous protéger, mais cette marche en forêt m’est beaucoup plus éprouvante que celle en montagne. L’affut et l’attention à l’invisible nous enivre, nous fascine. Pour le reste de la famille Pique-niquer dans un tel décors a quelque chose de cinématographique, un cadre parfait avec au premier plan la terrasse supérieure en bois de la tour, Laurence et les enfants assis sur la rambarde, adossés au pilier et scrutant à perte de vue le paysage du bush et les grands Sals (arbres sacrés du Népal) qui émergent de cet immensité verte et sublime.

Alors que nous n’avons pas encore entreapperçu un rhinocéros lors de notre traque, à peine descendus de la tour, encore à marcher sur la piste, là, à une vingtaine de mètres, il traverse tranquillement, sans même détourner son regard vers nous. Whaou ! C’est quand même une grosse bestiole ce truc venu d’un autre temps. Nous avons eu le temps de le voir même si cela a été très rapide et cela suffirait à notre bonheur, mais la journée n’est pas finie et nous nous enfonçons de nouveau sous le couvert. Observant un nid d’abeille sauvage sur le haut d’un arbre, un de nos guides nous fait remarquer un autre arbre portant les stigmates du passage récent d’une femelle tigre, celle ci pour se faire connaître de son prétendant se frotte les parties genitales contre l’arbre laissant une forte odeur de « tigresse » et donne de grand coups de griffes sur l’écorce de l’arbre, montrant peut être ainsi sa féminité dont le mâle viril ne restera pas indifférent ! Des très belles empreintes non loin de là confirmeront la présence des grands félins.

Voilà bientôt 9 heures que nous arpentons ce coin de jungle, nous n’avons vu qu’un seul rhino mais c’est déjà bien et son image est gravée à jamais, avec les guides nous décidons de rejoindre la rivière pour qui sait avant de rentrer voir quelque chose. En chemin, dans un marais trois têtes dépassent de l’eau, dont une mère et son petit, l’image est magnifique avec la lumière tombante, la journée s’achève au bord de la rivière en attendant la pirogue qui nous ramènera au village. Alors que nous étions prêts à embarquer… Rhino, Rhino… un maousse costaud sort tranquillement de la fôret à quelques dizaines de mètres de nous pour aller se baigner dans la rivière, on ne pouvait mieux rêver pour finir une journée qui restera à jamais dans nos mémoires

Pour ceux que cela intéresse aux espèces et à la préservation, quelques infos glanées ça et là sur le Chitwan.

Après 50 années à lutter contre le braconnage, les incursions rebelles durant la guerre civile, les saccages du tourisme non controlé, le parc de Chitwan a réussi son pari

Nous apprenons sur le site de WWF, que le Rhinocéros à une corne, Rhinoceros unicornis, communément appelés rhinocéros indiens, Second plus gros mammifère terrestre après l’éléphant, le Rhinocéros est une des espèces les plus menacées dans le monde. En cause, la pression exercée par les populations humaines via le braconnage, la dégradation et la destruction des forêts qui menacent directement l’habitat de l’espèce. 

Si à l’origine sa zone de répartition couvrait toutes les plaines alluviales situées au pied des contreforts de l’Himalaya, le rhinocéros indien a aujourd’hui totalement disparu du Pakistan et du Bangladesh et se fait de plus en plus rare en Inde et au Népal. Classé dans la catégorie « vulnérable » sur la liste rouge des espèces menacées de l’UICN, le rhino unicorne d’Inde ne compterait plus que 3 500 individus à l’échelle de la planète.

WWF nous apprend aussi, qu’en Asie, le tigre occupe une place centrale dans de nombreuses cultures traditionnelles. Symbole de force et de puissance, ce grand félin est vénéré par les communautés. Or, il y a douze ans, les populations de tigres avaient atteint un niveau historiquement bas dans cette région, rendant leur avenir incertain.Le Népal, par exemple, avait une population de tigres sauvages d’environ 121 individus en 2009, l’estimation la plus précise à l’époque, et elle était en déclin. Déterminé à rétablir le grand fauve sur son territoire, le Népal s’est joint à l’objectif mondial TX2 consistant à doubler le nombre de tigres sauvages d’ici 2022. Aucun objectif de conservation aussi audacieux n’avait été fixé auparavant et le Népal a déployé des efforts ambitieux au cours des 12 dernières années pour l’atteindre. Le Népal a presque triplé sa population de tigres sauvages pour atteindre 355 individus! Parmi les autres réussites du Népal, soulignons les efforts déployés pour lutter contre le braconnage, qui constituait autrefois la principale menace pesant sur les tigres dans ce pays. Grâce à des groupes comme les unités de surveillance des aires protégées et les unités communautaires de lutte contre le braconnage, le nombre de tigres et de rhinocéros tués a diminué, ce qui montre que la protection des tigres contribue à la préservation d’autres espèces.

Les mesures pour connaitre l’espèce, la protéger, restaurer son habitat dont la création de corridors écologiques ont payé. Dans les années 1960, la population népalaise de Rhinoceros unicornis ne comptait plus qu’une centaine d’individus. Aujourd’hui, elle s’élève à 752 animaux selon le tout dernier recensement effectué en avril 2021. Le WWF est l’une des toutes premières organisations à s’être engagée dans la lutte contre le braconnage des rhinocéros, luttant sur tous les fronts.

Nous désirons approcher les lieux de vie et peut être approcher les animaux sauvages de ce parc. Nous désirons tout au moins découvrir les espaces qu’ils occupent, nous approcher de leur quotidien, observer certaines de leurs habitudes (horaires de bains, chemins empruntés…) C’est une chance que de tels lieux existent, où la conservation est mise en place depuis des décennies et où l’approche des milieux de vie est accessibles au plus grand nombre et on l’espère avec un respect de tous les êtres vivants. En cette période des fêtes de Dashain, les népalais sont nombreux à venir visiter les lieux. Nous constaterons qu’ils ne peuvent avoir librement accès à la zone tampon car apparement leur pratique de pique-nique et de goûters dans la foret laissait beaucoup trop de déchets.

Le propriétaire de Bambi Chilling House, originaire du village situé à quelques centaines de mètres sur la même rive, propose des excursions en forêt avec des membres de sa famille et guide du parc.  Ces enfants du pays, devenu guide, parcourent tous les jours le parc accompagnés de touristes du monde entier. 

La guest house familiale « Bamby Chilling House » que l’on vous conseille vivement si vous passez par là, propose de vivre devant ce spectacle somptueux de l’eau, dans une quiétude absolue, au son de la musique zen (un peu trop répétitive il faut l’avouer). Gros gros bonheur. Le lieu est magique, les lumières à pleurer. Les animaux vous rendent visitent, un soir un rhinocéros est venu jusque dessous nos cabanes repoussé par le courageux petit chien de la maison. Que demander de plus. C’est un vrai coup de coeur pour nous qui sommes amoureux des paysages, de la nature, et qui aimons vivre dans des lieux incroyables (Ceux qui connaissent Mont St Eloi, Praz Pellier ou Pico le savent)

Hors de la ville, nous avons l’impression d’être dans le parc et nous fermons les yeux sur les nombreux hôtels de la ville de Sauhara, ville qui s’est développée sur le tourisme du Parc, et dont les pratiques sont loin d‘être vertueuses (déchets rejettés par les hôtels dans la rivière, brulure incessante des ordures, rejets de pollutions…). Les habitants aussi exercent une pression importante sur l’environnement ici: les pesticides et fertilisants utilisés en agriculture se retrouvent dans les rivières, affectant la vie aquatique, notamment du dauphin du Gange et du crocodile Gharial, des intrusions humaines sont constatées dans le sanctuaire des animaux, le fauchage des herbes reste un prélèvement nécessaire pour les habitants, des intrusions humaines sont constatés dans les sanctuaires d’animaux sauvages , le pâturage dans le parc, la construction rapide d’équipements touristiques…non sans risque pour le sauvage.

Ici, au Chitwan, le sauvage ordinaire est fait de Rhinocéros à une corne, de crocodiles, d’éléphants, de tigre du Bengale… Ce sauvage est à deux pas des habitations, il s’introduit même parfois dans les jardins, entre les maisons. Nous sommes bien loin de notre sauvage ordinaire de nos Hauts de France fait de chevreuils et de lièvres. 

Observer, ne rien faire, nous reposer, ne rien faire, observer, voilà notre programme assumé.

Nous passerons une seconde journée en forêt, dans une forêt ouverte très belle située dans la zone tampon, où des lacs artificiels ont été créés pour lutter contre les problèmes de sécheresse apparus il y a une dizaine d’années.Ces espaces d’eau, reconnaissables par les troncs d’arbres morts noyés sur les limites,  sont envahis de Jaccinthe d’eau (Eichornia Crassipès, une plante invasive importée d’Amérique du Sud). Cela crée un paysage tout à fait surprenant et buccolique. Ce paysage est au goût des touristes chinois qui étaient très nombreux avant le Covid, le lieu est même renommé le lac des chinois.  Notre guide, nous montre une autre invasive qui occupe les bords de chemin, Mikania miranthan, et couvre les fougères et autres plantes endémiques. 

Nous marchons sur une piste forestière , les termitières sont nombreuses. Cela est un moment d’émotion intense pour Laurence car c’est sa première rencontre avec ces constructions majestueuses et énigmatiques. Elles évoquent le mont St Michel ou des châteaux de sable mouillés que les enfants construisaient sur les plages lorsqu’ils étaient petits. Nous sommes surpris par l’absence totale d’insectes à leur surface, par leur dureté et par le son creux de leurs parois. Des édifices uniques inspirants pour leur système de refroidissement et de ventilation. Comprendre le fonctionnement de ces tours bioclimatiques ne peut qu’aider à améliorer la conception de bâtiments passifs, dépourvus de climatisation énergivore.

Nous faisons un arrêt devant la rivière, nous la surplombons, nous l’observons. Tomé dit combien il adore observer aux jumelles, les crocodiles sont nombreux dans cette lumière de fin de journée… Sur le retour, les rencontres sont nombreuses: un rhino en plein bain, un autre en plein diner entouré de nombreuses biches.

Le Népal a démontré qu’en faisant preuve de volonté politique et en adoptant des mesures de conservation adéquates, il est possible d’atteindre des objectifs ambitieux comme le TX2. Cependant, les progrès sont fragiles. Les prochains efforts de conservation des tigres devront inclure des stratégies robustes axées sur la coexistence entre les humains, les tigres et l’élargissement de leur habitat naturel.

S’approcher d’une zone de conservation, vivre quelques jours à ses portes, comprendre un peu de la vie d’ici, comprendre la trajectoire que ces sanctuaires de nature doivent emprunter, tout en dialogue avec les populations locales… tout en étant évidemment conscient que le tourisme est une manne, mais aussi une source de dégradation de l’environnement, ici aussi. Voir les mesures de conservation et de luttes contre le braconnage qui sont mises en place, et constater combien les animaux sont mobiles dans ces zones entre le parc, la ville, la zone tampon, une segmentation de l’espace qui n’existe pas pour eux. Et comprendre que l’investissement dans la recherche scientifique reste nécessaire si l’on veut mieux connaitre les dynamiques à l’oeuvre. L’investissement dans l’éducation des populations locales restent également une priorité. Dans un pays où les billets sont a l’effigie d’animaux et non de personnalités, je veux croire que cela est possible….

6 Commentaires

  1. Famille de lambilly

    Merci de partager ces moments incroyables que vous vivez durant votre voyage. Bonne continuation

    Réponse
  2. Chesnier Evelyne

    Des voyageurs du temps aux voyageurs du monde il n’y avait qu’un pas c’est incroyable ce que vous vivez et ce que vous nous faites partager.
    J’espère que le carnet de voyage sera édité ! Bonne route à vous 4!

    Réponse
    • Luc

      Salut Dame Evelyne, merci pour ce commentaire qui me va droit au coeur. Imagine ce qu’aurait pu être une édition des voyageurs du temps de retour d’un tour du monde. Qui sait dans une autre vie, je reviendrai hanter Roissy de mes grands voyages ! Il y aura certainement une, voir plusieurs éditions des carnets de cette belle aventure. Toute la famille se porte bien et sois attentive à la suite car on vient de vivre d’incroyables moments dans l’archipel des Célèbes. Passe le bonjour à nos amis Roisséens. Bises LuC

      Réponse
  3. Natalia Kazah

    Qué maravilla, Brevart-s!!!!!!!!!

    Réponse
  4. Manier

    Coucou les 4b!!!
    Ouf!!Enfin de vos nouvelles !!
    Des récits toujours aussi enrichissants et passionnants !!et je suis comme dame Evelyne que je ne connais pas hâte de voir les carnets de voyage
    Bises de Landry
    Bientôt balade en raquettes sur Praz Pelier

    Réponse
  5. Joanne Poitras

    Magnifique!

    Réponse

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *