Je suis née dans un pays de torrents et de fleurs alpines, un pays où j’aime les foins de juin. Ma plus belle demeure serait au pied des sommets, au bords d’un ruisseau, à l’ombre de grands arbres. Mon pays natal c’est avant tout une lumière, une énergie folle, un air vif au levé du jour, des dénivelés qui nous font nous sentir vivants.
J’ai un attachement profond à ce lieu. Aux forêts de sapins et je me suis longtemps sentie mal en voyant combien l’industrie du ski et du tourisme a transformé la forêt de sapins depuis mon enfance.



Une piste de 15 mètres de large dernière le chalet, piste violette sponsorisé par un chocolat il y à quelques années et aujourd’hui piste Maïtaz pour les skieur de la station des Arcs, était hier « un sentier à chèvres » comme on dit. Un sentier où il fallait monter les un derrière les autres entre les herbes hautes… le tourisme a profondément transformé cette forêt de Landry. Il paraît que cette forme de souffrance causée par les changements des écosystèmes, de la biodiversité, des paysages s’appelle la solastalgie, une forme de nostalgie, que je ressens ici dans cette forêt.
Ici les derniers hommes à travailler les liens à la terre et aux vivants sont les éleveurs. Il élèvent leurs chèvres et leurs vaches, produisent des fromages, entretiennent une relation séculaire à la montagne…




Quelle belle plume, un vrai régal de vous lire!
C’est vache, il y a des êtres qui ne respectent pas le consignes de « sentier réservé au piétons » lol.
Quel beau début
Ça nous promet de belles aventures et de belles photos.
Bons chemins, bonnes routes…l’aventure est sur les rails
Trés beau et bucolique !! On se croirait à Estrés Wamin !!